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31/03/2020
C’était-il a environ 20 ans, une prise de conscience du malaise intérieur grandissant en moi. Pourtant, en apparence, tout était censé aller bien. Une bonne santé, des études qui me ne me déplaisaient pas, un entourage aimant. Alors j’ai mis du temps à m’autoriser à me dire que j’avais besoin d’aide. Un déclic intérieur me dit pourtant que je ne pouvais pas continuer à avancer comme ça, en ayant l’impression de passer en partie à coté de ma vie, de mes vraies envies.
J’ai entrepris alors de remettre tout ça en ordre : le corps, le cœur et la tête en harmonie. Et m’autoriser à prendre ma vraie place a été un travail quotidien. J’ai débuté un travail personnel pour me libérez de mes blocages, de mes vieux schémas, de faire taire la perfectionniste qui m’empêchait d’avancer et j’ai commencé à me former. J’ai avancé sur mon chemin imparfait…mais avancé quand même ! Je me suis intéressée à de nombreuses méthodes de développement personnel, lu une multitude de livres sur le sujet, écouter des conférences et me suis enrichie au fil de mes rencontres.
Aujourd’hui, je suis heureuse de pouvoir accompagner les personnes qui viennent me voir au cabinet, et de transmettre en formation les outils efficaces du développement personnel.
” Les réponses sont en vous.”
Je n’ai pas la solution à vos problèmes car c’est vous qui avez les réponses, même si vous ne le savez pas encore. Essayez, testez les exercices, pratiquez, lisez ce qui vous inspire et gardez ce qui fait sens pour vous.
Ce qui me rend enthousiaste c’est de pouvoir partager les clés qui permettent de prendre votre place : pas celle que les autres, votre famille ou la société ont défini pour vous, mais celle que vous avez au fond de vous et que vous ne vous autoriser pas encore à entendre. En résumer être enfinvous-même.
Dans ce blog, vous trouverez des clés simples et efficaces pour vous épanouir :
Je suis ravie de vous accompagner sur votre chemin.
Et vous quel va être votre déclic et votre prochain pas imparfait vers la meilleure version de vous ?
"Je vous souhaite le meilleur !”
31/03/2020
Commençons par poser les bases de ce que peut signifier cet épanouissement.
Si vous regardez son sens premier qui concerne les fleurs, cela correspond à « s’ouvrir largement » et me convient tout à fait symboliquement, en s’ouvrant à toutes ses possibilités ! Et on peut l’enrichir des autres définitions données dans le Larousse, comme « atteindre un stade de développement plein et heureux » ou de manière plus complète « acquérir la plénitude de ses facultés intellectuelles ; être bien dans sa peau, dans son corps », ou encore « manifester une joie pleine et sereine » en parlant notamment de l’expression du visage, reflet des émotions.
Vous l’aurez compris, cet épanouissement est différent pour chacun. Pas de recette imposée ou miracle qui fonctionne pour tous et de la même manière. Ce que je vous propose, raisonnera sans doute plus ou moins en fonction de vous et c’est tant mieux. Cela signifie que vous êtes en mesure d’identifier vos besoins et c’est la base pour vous épanouir !
Je vous propose de prendre un instant pour réfléchir aux différents domaines de votre vie (famille, travail, contribution, vous-même…). Puis d’explorer les pistes évoquées ci-dessous. Ce sont des propositions d’actions que vous pouvez compléter avec les vôtres !
Souvenez-vous que ce sont les actions qui font la différence.
Un prérequis indispensable pour pouvoir vous écouter et faire ralentir votre mental (sans forcément le faire taire !). D’ailleurs, quelle est la dernière fois où vous vous êtes posé en silence, sans rien à faire que de ne rien faire ? Sans ménage, rangement, organisation diverse, listes dans la tête ou sur papier, télévision…être occupé c’est bien, remplir son emploi du temps jusqu’à ce qu’il déborde n’est pas le plus aidant si vous comptez tenir debout ! Faites vous un peu d’espace, en priorisant vos actions et obligations et tirez partie de cette marge aussi petite soit-elle.
Actions possibles :
Prendre soin de votre corps parait chose évidente. Certains pensent peut-être qu’il suffit de manger équilibré et de faire du sport pour que le corps se ressource. C’est un bon début mais cela n’empêche pas le corps de générer et stocker des tensions inutiles. Les chiffres de l’observatoire du stress montrent la constante augmentation du stress au travail.
https://firps.org/23112017-•-les-chiffres-cles-de-lobservatoire-du-stress-au-travail/
De nombreuses personnes n’ont pas nécessairement conscience de cela. Permettre au corps de se relâcher s’apprend. J’y reviendrai plus en détail dans ce blog. Mais dès à présent, vous pouvez tester ces propositions.
Actions possibles :
Le quotidien est souvent rempli d’obligations diverses, de responsabilités : être à l’heure, faire les repas, penser au travail… Et ne vous laisse pas toujours l’opportunité de faire quelque chose qui vous fasse réellement plaisir. Je ne parle pas du « plaisir » qui commence par « il faut que ». Comme par exemple, de vous sentir obligé d’aller chez le coiffeur parce que vous avez une présentation importante derrière. Mais plutôt par « je souhaite » parce que vous avez senti que vous en aviez envie et que votre cœur le réclame ! Retrouver la saveur de faire les choses qui vous mettent en joie sans obligation de résultat.
Actions possibles :
Je vous vois venir ! Non, la création n’est pas réservée aux « Graaands artistes » !! Je pense sincèrement que sommeille en chacun de nous un artiste qui s’ignore. Nous sommes tous équipés de cette faculté de créer quelque chose. Que ce soit avec votre tête, vos mains ou votre corps…Si vous n’avez absolument pas l’impression d’être quelqu’un de créatif, commencer par gribouiller sur du papier en même temps que vous faites autre chose, et laissez faire le geste pour vous. Vous créez beaucoup plus souvent que vous ne croyez. Si vous avez des enfants, observez-les, ils inventent en permanence (des personnages avec trois fois rien, des histoires plus loufoques les unes que les autres, j’en connais qui reconstruise même les décors de Playmobil en papier et scotch !) Pas besoin que ce soit réussi, utile, ou beau. L’idée est de vous reconnecter avec l’acte en lui-même et de mettre de côté votre critique qui guette. En plus d’autres multiples bénéfices, d’après un rapport Adobe de 2016, 81% des français considèrent qu’en investissant dans la créativité, une entreprise rend ses employés plus heureux. Alors pourquoi s’en priver !
Actions possibles :
Lorsque vous avez le nez dans un problème, le stress, que vous manquez de clarté : prenez de la hauteur ! Changer votre position revient à vous autoriser à voir les choses et les évènements différemment. C’est changer de point de vue pour vous alléger des problèmes et entrevoir des solutions. Lorsque vous prenez du recul sur ce qui vous affecte et observez la scène du point de vue d’autrui, d’autres options se profilent. En Programmation Neuro-Linguistique, on l’appelle la technique des « positions de perceptions », qui consiste, notamment, à enfiler les chaussures de quelqu’un d’autre.
Actions possibles :
A force d’être en mode automatique dans le quotidien, voir même d’enchainer les tâches sans y faire réellement attention, il se peut que vous passiez à côté de choses merveilleuses. Si vous décidez de vous ouvrir à une nouvelle perception du monde, vous pouvez vous attendre à de belles surprises. Chaussez vos lunettes en portant un regard neuf sur ce qui vous entoure, vous permettra de découvrir de nouvelles choses. Des petites comme des grandes pour apprécier aussi ce qui est là avant d’en vouloir toujours plus.
Actions possibles :
Même si les bénéfices du rire ne sont plus à démontrer, une petite piqure de rappel ne fait pas de mal. Le rire a de multiples effets sur notre santé. Il améliore la respiration, nous aide à mieux digérer, à supporter plus facilement la douleur, il renforce la production d’endorphines (morphine naturelle appelées aussi « hormones du bonheur »), est un anti-stress efficace, améliore le sommeil, est bon pour le cœur, booste le système immunitaire…Et si vous n’avez pas le cœur à rire, commencer au moins par sourire !
http://tpedurire.weebly.com/iii-les-bienfaits-du-rire.html
Actions possibles :
Si lorsque vous faites quelque chose, vous vous entendez commenter intérieurement vos actions, vous avez identifié votre dialogue intérieur. Reste à savoir s’il est aidant ou invalidant. Si votre saboteur est très présent, votre travail va être quotidien. Soyez attentif à la façon dont vous parlez aux autres, et à vous-même, pratiquez les autosuggestions positives quotidiennes. Si votre disque est rayé sur un discours négatif : « je suis nul », « j’arrive à rien », « ce que je fais n’est pas assez bien »… Le mettre en veille va vous permettre de vous apaiser et de laisser s’exprimer plus facilement votre intuition.
Actions possibles :
J’espère que ces quelques pistes générales vous auront éclairé. Je reviendrai plus en détails sur certains éléments dans de futurs articles.
N’hésitez pas à tester et mettre en place les changements qui vous aideront à vous épanouir et à partager vos découvertes dans les commentaires !
Quelle clé allez vous choisir d’appliquer en premier ?
31/03/2020
En ces temps de renouveau, les bonnes résolutions vont bon train.
Beaucoup de personnes sont prêtes à arrêter de fumer, de perdre du poids, se mettre au sport, apprendre une langue étrangère, prendre du temps pour profiter de la famille, se garder des créneaux pour faire une nouvelle activité, etc…vous en avez sans doute encore d’autres !
Combien de fois avez-vous eu ces bonnes résolutions et combien d’entre elles ont été appliquées ? En ce qui me concerne, certaines d’entre elles courent encore, tandis que d’autres ont été bien mises en place !
Selon une étude sur les bonnes résolutions de 2019, vous pouvez constater qu’elles ont évolué dans le sens du bien-être, sport, alimentation, gestion du stress…
Cette tradition ne date, certes, pas d’hier mais de l’Antiquité. Epoque à laquelle les babyloniens l’ont mise en place. Ils promettaient à leurs dieux de rendre les objets empruntés pour remettre les compteurs à zéro. Elle a ensuite été suivie par les Romains, qui faisaient des promesses à Janus, Dieu au deux visages (l’un tourné vers le passé et l’autre vers l’avenir).
Et aujourd’hui, 7 français sur 10 prennent encore de nouvelles résolutions lors de la nouvelle année. En revanche, des scientifiques se sont penchés sur la proportion très faible de résolutions tenues : à peine plus de 10% !
Alors nous allons voir quel sont les éléments déterminants de cette réussite ?
D’abord, la définition même de cette résolution. Nous allons voir comment en nous aidant de la définition de l’objectif SMART. En 1954, Peter Drucker a défini le concept de management par objectifs, en définissant des objectifs qualitatifs, quantitatifs et temporels. Puis George T Doran a utilisé l’acronyme SMART pour préciser l’objectif afin qu’il soit réaliste et réalisable selon certains critères.
SMART est un acronyme qui répond aux différents critères suivants, dont la signification peut varier en fonction des objectifs :
S comme Spécifique : il s’agit d’être le plus simple, précis possible, clair et compréhensible. Cet objectif doit dépendre de vous : vous en êtes le seul responsable et chargé d’atteindre cet objectif. Vous devez savoir également de quoi vous avez besoin pour le réaliser.
Vous voulez apprendre à jouer d’un instrument ? Combien de fois par semaine vous souhaitez prendre des cours ? Avez-vous en votre possession l’instrument adéquat ?
M comme Mesurable : pour pouvoir vérifier si votre résultat est atteint. Vous devez le qualifier ou le quantifier et définir des critères concrets, un seuil.
Vous voulez perdre du poids ? Combien de kilos en moins ? Vous voulez vous mettre au sport ? Combien de séance par semaine, pour vous satisfaire ?
A comme Accessible. Dans quel contexte va se dérouler votre objectif ? Pouvez-vous l’atteindre avec vos moyens ?
Vous voulez être plus zen ? Plutôt dans votre quotidien, au travail, avec vos enfants ?
R comme Réaliste : cette condition correspond à la faisabilité de votre objectif. Pouvez-vous l’insérer dans votre emploi du temps ?
Si vous voulez devenir footballeur professionnel à 45 ans, l’aspect réaliste est difficilement pris en compte !
T comme Temporel : La notion de temps est primordiale pour passer à l’action. Une date butoir, avec des dates intermédiaires, peut être possible. Sans échéance vous aurez tendance à laisser trainer les choses et remettre au lendemain sa mise en place.
Lorsque vous avez un souhait, assurez-vous de pouvoir le définir à l’aide de cette grille et vous gagnerez en précision et efficacité. Notre cerveau a besoin de clarté pour se projeter et mettre en place les actions nécessaires pour atteindre son objectif.
Prenons un exemple concret :
J’aimerai perdre du poids : hypothétique et vague.
Je veux perdre 3 kilos d’ici un mois, en mangeant des légumes à chaque repas : est beaucoup plus précis.
Autre exemple :
Je veux me mettre à l’anglais : flou, on ne sait pas pour en faire quoi ?
Je veux, d’ici 3 mois, tenir une conversation orale simple en anglais : est plus précis.
Lorsque vous choisissez vos résolutions, ne perdez pas de vue ces critères évidents :
Une fois cet objectif fixé, prenez quelques instants et fermez les yeux. Répétez-vous intérieurement votre phrase et sentez comment vous êtes à l’idée d’atteindre votre objectif. Visualisez-vous en situation. Plongez-vous dans l’accomplissement de cette résolution et ressentez. Imaginez-vous l’objectif rempli, et sentez ce qui se passe dans votre corps, quelles émotions sont déclenchées ?
Etre en contact avec ces sensations va vous porter dans sa réalisation.
En dehors des résolutions de nouvelle année, les critères énoncés fonctionnent très efficacement pour d’autres objectifs. Testez et vous verrez !
Si vous manquez d’idées pour améliorer votre bien-être, vous pouvez consulter l’article sur les 8 clés pour vous épanouir. Prenez le temps de la réflexion avant de vous engager dans une résolution et vous pourrez enfin la qualifier de « bonne » !
Je vous souhaite beaucoup de réussite dans l’atteinte de vos résolutions.
31/03/2020
A la suite de l’article précédent sur « comment définir un objectif réaliste » nous allons voir comment faciliter l’atteinte de cet objectif, une fois celui-ci définit clairement. Le but c’est bien mais le chemin est tout aussi important ! Munissez-vous de la définition de votre objectif et enclenchez le changement !
J’imagine que vous avez pu constater à plusieurs reprises que certains changements que vous aviez mis en place fonctionnaient bien ; tandis que d’autres ne tenaient pas le choc. Et vous vous êtes résignés à garder vos anciennes habitudes comme inébranlables.
Vous êtes-vous posé la question du pourquoi ? Passé les excuses du genre : « c’est trop dur », « de toutes façons, ça n’est pas pour moi », « finalement j’en avais pas vraiment envie » (ce qui peut être vrai, si cela ne cache pas une mauvaise foi), « je ne suis capable de rien » et l’autoflagellation « décidément t’es bonne à rien ! »…Il est temps de regarder les choses en face, vous n’êtes pas le problème, le problème c’est votre méthode ! Bonne nouvelle vous n’êtes pas seul responsable.
Par exemple : Vous voulez vous mettre au sport…perdre du poids…changer de métier ? Voyez comment vous y prendre efficacement.
Lorsque vous mettez en place un changement important dans votre vie, votre cerveau met en place un processus. L’amygdale, située dans le cerveau limbique, déclenche une alarme. Le changement, qui correspond à un certain degré de peur (responsable du fameux « fuite ou attaque »), va être perçu comme une menace.
Quand l’alarme est déclenchée, l’amygdale bloque l’accès à votre cortex (partie de votre cerveau responsable de la créativité) et rend difficile, voire parfois impossible l’exécution de la tâche. Ce qui explique qu’un changement trop ambitieux exécuté en force, ne fonctionnera souvent qu’un temps car il est provoqué dans la lutte.
Tout simplement en découpant votre objectif en sous-objectifs, autrement dit en tout petit pas. Selon Rick Hanson : « il suffit de petites modifications dans son esprit pour provoquer de grands changements dans son cerveau et dans sa vie. »
Le changement minime va permettre de contourner l’amygdale, ou plutôt lui permettre de reconnaitre le changement comme n’étant pas une menace et donc de laisser libre accès au cortex, en gardant la créativité active. Vous pourrez avancer vers votre objectif en confiance et sans peur, et ainsi faciliter son atteinte.
2 critères sont nécessaires :
« Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas »
Lao-Tseu
Cette technique est appelée « découpage d’objectifs », ou encore « kaizen ».
Exemple : « Que puis-je mettre en place aujourd’hui pour perde du poids ? Par quoi commencer pour me mettre au sport ? »
Pour poursuivre sur notre exemple : « prendre un carré de chocolat en moins dans le 1er cas ou faire 5 min d’étirement par jour dans le 2ème, plutôt que de prévoir des séances de course quotidienne. »
Si ce n’est pas le cas, vous pouvez redécouper votre étape afin qu’elle soit plus accessible pour vous. Comme lorsque vous avez appris à marcher ! Pas après pas.
Vous pouvez aussi utilisez la visualisation (telle que la propose la sophrologie, j’y reviendrai dans un autre article) en vous imaginant dans la situation et ressentir les émotions associées.
Ce travail présuppose que nous ayons en nous toutes les ressources pour mettre en place le changement et pour nous y tenir. Comme je le disais en introduction, si vous constatez un échec, revoyez votre méthode dès le départ, en reformulant chaque étape depuis la formulation de l’objectif. Si vous souhaitez en savoir davantage sur le changement, je vous recommande la lecture du livre de Robert Maurer, la voie du kaizen.
Bonne route !
Bibliographie:
Robert Maurer : Un petit pas peut changer votre vie :la voie du kaizen.
Rick Hanson : le cerveau de Bouddha.
31/03/2020
Vous est-il déjà arrivé d’avoir la sensation qu’une partie de vous pensait à quelque-chose pendant que vous étiez en train de faire tout autre chose ?
Une impression d’y être sans y être ? De décrocher momentanément du trajet pendant que votre corps vous conduisait au bon endroit ? D’entendre au loin une voix vous appeler sans savoir si vous somnoliez dans la réalité ou si cela faisait partie d’un rêve ?
Toutes ces expériences, et encore bien d’autres, montrent que l’on traverse différents états cérébraux, que l’on nomme états de conscience modifiée (ou états modifiés de conscience EMC). Nous allons voir d’un peu plus près ce qui se passe dans votre cerveau quand ces expériences « communes » arrivent, les bénéfices apportés et comment les reproduire volontairement.
Avant de définir un état de conscience modifié, il convient de commencer par définir un état de conscience ordinaire ! On serait tenté de dire que c’est celui qui nous accompagne dans la journée, lors que nous travaillons, pensons, réfléchissons. Et en réalité il n’est pas un mais plusieurs états de conscience, la conscience ordinaire est variable car nous passons de nombreuses fois dans la journée d’un état à un autre sans nécessairement le savoir.
Depuis l’apparition de l’électroencéphalogramme (EEG), dans les années 1950, l’activité électrique des neurones se mesure en collant des électrodes sur le cuir chevelu. En identifiant l’activité du cortex, il est possible de diagnostiquer certaines affections neurologiques (maladies du système nerveux) ou d’étudier les troubles du sommeil, de la conscience ou de la vigilance.
Ce qui nous intéresse ici, est d’identifier les variations des ondes cérébrales, qui se produisent en fonction de l’état de conscience, des phases d’éveil, de sommeil, de rêves ou d’activité mentale.
On distingue 5 types d’ondes en fonction de l’intensité de leurs variations.
Au court de la journée, nous passons souvent d’un état de conscience à un autre, sans forcément nous en rendre compte.
Outre les bénéfices liés aux nombreux avantages de gestion de la douleur, (en modulant par exemple avec l’hypnose les circuits cérébraux de la perception de la douleur) les EMC viennent aussi accompagner des pratiques médicales (comme l’association à une anesthésie locale et sédation légère). La méditation rencontre de plus en plus de succès dans les hôpitaux, pour accompagner la dépression.
Dans notre quotidien, les bénéfices sont multiples.
Dans un monde de sur-stimulation permanente, ultra-connecté, dans lequel le message répété est d’aller toujours plus vite, il est de plus en plus nécessaire et salvateur de s’octroyer un temps de pause, prendre du temps pour soi. Moment indispensable pour se reconnecter à soi-même et apaiser le mental, bien souvent, trop envahissant. Il ne s’agit pas de ne plus penser ou réfléchir mais de ne pas laisser les pensées vous envahir. Plus l’expérience est intense, plus les ondes cérébrales sont lentes et la sensation de déconnexion avec le monde qui nous entoure est intense. Pour certains ce peut être une sensation plus ou moins intense de dissociation entre soi et l’environnement.
” En résumer, moduler vos ondes cérébrales vous permet de passer du monde extérieur à votre monde intérieur.”
Permettre la ré-harmonisation de vos ondes cérébrales vous permet de vous reconnecter à qui vous êtes profondément. Comme un temps de vacances mentales ! Et pas besoin de partir loin, car tout est déjà là, en vous !
En plus d’un bénéfice mental, et émotionnel, le bénéfice physique est bien réel. Comme le rappelle le Dr Dispenza, en ralentissant consciemment nos ondes cérébrales, nous pouvons plus facilement programmer notre système nerveux autonome (qui maintient la santé et l’équilibre en s’occupant automatiquement de toutes nos fonctions corporelles).
Différentes méthodes existent pour atteindre ces états de conscience modifiée. Et à chacun de trouver la technique qui lui correspondra le mieux, soit chez soi, soit en se faisant accompagner par un professionnel pour guider ce chemin. Quoi qu’il en soit, c’est un entrainement régulier qui vous permettra de le faire seul, et un chemin qui peut varier dans le temps. Si vous vous offrez cette possibilité, vous en sentirez les réels bénéfices dans votre vie.
Dans ma pratique personnelle, depuis plus de 20 ans, j’ai pu tester la relaxation profonde, le yoga nidra, la sophrologie, l’hypnose dissociante et associante, la méditation sous plusieurs formes, différentes techniques d’intuition (dont le Control Remote Viewing), toutes m’ont permis de sentir des bénéfices différents et sensations diverses associées comme une sensation énergétique particulière dans ma tête quand j’atteins un certain stade. Et toutes se sont inscrites dans un apprentissage régulier pour en tirer un maximum de bénéfices. Et je varie aujourd’hui ma pratique en fonction de mes besoins. Si je ne prends pas ce temps-là, c’est le stress qui me rattrape, comme un rappel à l’ordre.
Les déterminations des ondes dans les pratiques qui suivent sont à prendre avec encore du recul, car au sein d’une même pratique les résultats divergent en fonction du sujet et du professionnel qui guide le travail. Et la liste des pratiques possibles est loin des exhaustive. Celles qui sont mentionnées ci-dessous ont été classées par le professeur Marie-Elisabeth Faymonville, hypnothérapeute mondialement reconnue, lors d’une étude qu’elle a dirigée.
La relaxation : vise un relâchement musculaire et un apaisement. ALPHA
Le yoga nidra : allongé, en relâchant les tensions profondes, la voix guide la respiration et la visualisation d’images mentales. THETA
L’hypnose : en activant la focalisation, elle vise à modifier des blocages ou perceptions en écoutant les suggestions du thérapeute. THETA
La sophrologie : guidée par la voix du sophrologue, elle vise à favoriser les prises de conscience en affinant les perceptions corporelles, la respiration et les images mentales. ALPHA
La méditation de pleine conscience : vise l’apaisement mental et la concentration sur l’instant présent, en se focalisant sur un objet, mantra ou sensation. ALPHA
La méditation expérimentée : pratiquée par des méditants expérimentés, THETA et GAMMA
Transe chamanique : souvent induite par des rythmes (percussions) à une fréquence particulière, elle vise à se couper de l’environnement et entrer en contact avec une autre réalité. THETA
Quelle que soit la pratique que vous choisirez peut-être d’explorer, pour bénéficier de ces EMC, assurez-vous de le faire dans les bonnes conditions et auprès de professionnels expérimentés. Et entrainez-vous, car seule l’action permet d’y accéder !
Bonne pratique !
Bibliographie :
Science et Avenir, novembre 2016 n°837
Joe Dispenza : Devenir Super-conscient
Cerveau et neurosciences, DOSC 029